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Journal intime d'un tueur en série.
Journal intime d'un tueur en série.
  • Le journal intime d'un tueur en série. Rien de réel, mais pourtant... si troublant. N'hésitez pas à me laisser vos commentaires... Si vous aimez cette histoire, faites-en la publicité, si je n'ai pas assez de visite ce blog s'éteindra...
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13 janvier 2006

Fin de soirée...

23H27...
Le sommeil s'empare de moi aprés une journée difficile. Aujourd'hui, j'ai été me ballader dans le centre commercial de ma ville. Je n'avais pas l'intention d'acheter quoi que ce soit, mais avez-vous déjà remarqué? Un centre commercial est une société en miniature. Chaque personnage tiens son rôle, et subit ses instincts primaires de consomation. Ils sont pitoyables ces maris qui n'acceptent pas le temps que leurs femmes passent dans les boutiques. Et ceux qui n'arrivents à tenir leurs enfants, les laissant courrir, crier, pleurer à tout va au milieu des autres. Cela me rend fou, je ne supporte pas de voir ce que l'évolution à fait de l'espèce humaine. Une machine pré-programmée à la consomation. Cette ambiance me donne l'envie de punir d'ici peu, il est possible que demain soit un bon jour pour repasser à l'acte.

J'ai croisé le regard de plusieurs victimes potentielles cet aprés-midi. L'une était une femme qui devait avoit 24-25 ans. Le genre de femme complètement artificielle, laissant apparaître ses jambes masquées de bas noirs. Affichant sa peau bronzée, son maquillage industriel, ses seins siliconés et sa démarche de pétasse. J'aurais aimé lui faire regretter de vouloir tant modifier temporairement ce que la nature à fait d'elle. Je l'observais, assis sur un banc. Les diffèrents supplices que j'aurais pu lui faire subir envahissaient mon esprit. QU'aurais-je utilisé comme arme cette fois? Un couteau, une corde, une chaine, un marteau, une batte, mes poings ou encore de l'arsenic? Il y avait tant de possibilité de la punir. Soudain, l'envie me pris de voir si ma victime aurait pu tomber facilement dans mon piège. Elle quittait la vitrine qu'elle regardait admirativement quand je lui adressa :
- "Bonjour, excusez-moi. Je me présente Ygor Desnald, je suis créateur d'une ligne de vêtement pour une grande firme parisienne et je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer votre élégance. Vous avez un physique trés agréable et vous pourriez être un modèle interessant pour notre marque. Est-ce que cela pourrait vous intéresser?"
Elle était surprise de mon intervention, elle me regardait de bas en haut. Elle s'arrêtait par moment sur mes diffèrents piercings, sur mon pantalon baggy. Je la regardais en souriant, je ne voulais pas l'effrayer.
- "Ecoutez, je ne peux pas vous répondre comme cela, en quoi cela consiste exactement?"
Je sentais une certaine fiereté monter en elle. Elle avait mordu à l'hameçon, je pouvais désormais l'emmener où je le voulais. Dans un endroit isolé, où le crime serait discret. Mais j'ai mes habitudes, je préfére l'adrénaline des endroit surexposé.
- "Puis-je vous inviter à prendre un verre afin que nous en discutions?"
- "Oui, mais juste une demie-heure. Je dois reprendre mon train ensuite."
Son coté égo-centrique était entrain de la perdre, par chance tout ceci n'était qu'un test.

Arrivé dans la taverne, nous nous installions à une table du bout de la salle. Elle s'assit face à moi et me regardait en souriant. Je commençais à trouver ce jeu trés intéressant, j'avais le contrôle. Je pouvais décider de la laisser en vie ou bien de la punir. J'étais le maitre de son destin.
- "Mais, je ne connais même pas votre nom. Comment vous prénommez-vous demoiselle?"
- "Mon nom est Natasha"
Mon portable se mit à sonner, ce n'était qu'un sms mais je fit semblant de décrocher.
-" Oui? ........ Ah oui! Salut, tu vas bien?....... Oui, moi ca va, merci..... Quoi? Maintenant?.... Ca ne peut vraiment pas attendre?... Bon, trés bien. J'arrive!"
Toute cette conversation était purement inventée, je venais de parler dans le vide. Cette mascarade allait me permettre de quitter "Miss Poufiasse". Elle commencait a devenir trop ennuyante, trop artificielle...
-"Natasha, je suis désolé, mais je suis rappellé par le boulot, peut-être peux tu me laisser ton numéro de téléphone, je pourrai te rappeller plus tard comme ça."
- "Oui sans problème, voila ma carte, appelle moi dés que tu peux, j'ai hâte d'en savoir un peu plus sur ta proposition."
Je quittais la table avec un sourire narquois. Elle ne se rendait pas compte de qui j'étais. Son envie de perfection l'avait poussée a accepter l'invitation d'un tueur en série tel que moi. Dieu que la nature humaine est faible.

61542_1130830368_smallJe rentrais chez moi avec la sensation d'avoir réussi ma journée, mais les envies de violence n'étaient pas satisfaites. Pour me calmer, je me suis préparé un bain chaud, un fond de musique symphonique et un bon verre de vodka. Et je suis arrivé ici, relaxé mais épuisé. Toutes ces images mentales m'ont fatigué toute la journée. Demain sera un autre jour. Demain, je ne m'arreterai pas aux paroles...

Peut-être que je rapellerai cette charmante Natasha...

A bientot cher journal

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